L’Alberta connait une vague d’immigration accrue depuis plusieurs années, de telle sorte que la démographie de ses communautés a grandement changé (Mulatris, 2009). La communauté francophone suit cette tendance générale. Ainsi, et vu leur contexte minoritaire, les écoles francophones albertaines accueillent un nombre croissant d’élèves pour qui l’anglais ou une autre langue se trouve être la langue d’usage au sein de la famille. En conséquence de ces phénomènes, on constate une augmentation soutenue du nombre d’élèves de parents ayants droit qui peuvent bénéficier des appuis en francisation (Viens, 2010; Dalley et Roy, 2008; Gérin-Lajoie, 2012).

Nombre d’élèves ayant des besoins en francisation (Codes 306 et 307) dans les autorités scolaires francophones de l’Alberta
de 2007 à 2020. Source : Alberta Education.


La francisation est un processus qui permet à l’enfant ou à l’élève qui parle peu ou qui ne parle pas français de développer des habiletés langagières orales et écrites pour qu’il « utilise la langue française, non seulement pour communiquer de façon efficace dans la vie courante et scolaire, mais aussi pour penser, apprendre, être critique par rapport à ce qu’il vit et à ce qu’il est, se construire une identité, se créer un espace culturel, aménager un territoire, exercer un pouvoir d’initiative et prendre en main son propre développement » (CMÉC, 2003).



Le soutien des jeunes enfants et élèves francophones dans leur apprentissage de la langue française est un facteur essentiel de leur réussite scolaire. C’est pourquoi Alberta Education accorde un financement à l’intention des enfants et élèves francophones qui pourraient bénéficier d’un programme de francisation.







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